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Le protocole sur la qualité de l'air a été signé aujourd'hui, instrument d'action avec lequel le gouvernement, les ministères, les régions et les provinces autonomes s'engagent à mettre en œuvre des mesures concernant les trois secteurs les plus responsables de la pollution: les transports, l'agriculture et le chauffage domestique. la biomasse.

Le document a à son tour inauguré le Clean Air Dialogue, le débat de deux jours, en cours à Turin, entre l'Italie et la Commission européenne sur les politiques et les approches mises en œuvre pour réduire les émissions de polluants.

Il s'agit d'un événement absolument nécessaire au regard des deux procédures d'infraction sur la qualité de l'air qui pèsent sur notre pays: 2021/2043 et 2021/247, relatives au dépassement des niveaux de dioxyde d'azote (NO2) et de particules ( PM10) dans certaines régions italiennes.

«Chaque jour, 219 personnes meurent prématurément à cause du smog, comme le dit l'OMS: environ 80 000 décès par an. Des chiffres qu'il faut remettre à zéro », commente le ministre de l'Environnement Sergio Costa.

Le protocole Clean Air

Signé par la présidence du Conseil, six ministères, régions et provinces autonomes, le protocole est fondé sur la nécessité extrême d '"agir immédiatement" , la pollution de l'air causée par les transports , l' agriculture et le chauffage domestique étant parmi les facteurs les plus importants responsable de la dégradation progressive de la qualité de vie dans nos villes.

La Commission européenne a lancé deux procédures d'infraction contre l' Italie pour application incorrecte de la directive 2008/50 / CE, pour le dépassement continu et à long terme des valeurs limites des particules PM10 et du dioxyde d'azote (NO2) .

C'est précisément pour cette raison que les mesures du protocole concernent précisément ces trois secteurs et l' unité de coordination du plan d'action pour l'amélioration de la qualité de l'air sera créée à la présidence du Conseil des ministres, qui est tenue d'identifier, dans un délai de 6 mois à compter de sa création, toutes autres mesures qui pourraient être adoptées aux niveaux national et local pour lutter contre la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l'air.

Le plan d'action a une durée de deux ans et est divisé en 5 domaines d'intervention : un transversal et quatre thématiques et pour chaque domaine d'intervention des actions opérationnelles spécifiques sont identifiées. Les mesures transversales vont de la rationalisation des subventions nuisibles à l'environnement à la mise en place d'un Fonds de financement du programme national de lutte contre la pollution atmosphérique , jusqu'à 400 millions d'euros par an.

  • Agriculture : dans le domaine agricole, des interventions sont prévues pour réduire les émissions d'ammoniac et limiter la combustion des résidus végétaux.
  • Mobilité: des critères environnementaux sont introduits dans la régulation du trafic extra-urbain, limité aux tronçons autoroutiers adjacents aux centres urbains, avec une référence particulière à la réduction des limites de vitesse. Des mesures sont également envisagées pour le contrôle des zones de circulation restreinte, des lignes directrices pour la classification des véhicules électriques hybrides pour orienter les incitations vers des technologies électriques hybrides à moindre impact environnemental. Il est envisagé la possibilité d'autoriser dans les villes l'expérimentation de la circulation routière de véhicules à mobilité personnelle à propulsion principalement électrique, tels que segways, hoverboards et scooters. Enfin, l'utilisation de véhicules à fortes émissions polluantes est déconseillée et la mobilité active est encouragée, en particulier dans les trajets domicile-école et domicile-travail.
  • Chauffage : en ce qui concerne le chauffage civil, des mesures sont envisagées pour réduire les émissions polluantes provenant des poêles à biomasse et des systèmes thermiques à biomasse, des limitations sur l'utilisation des systèmes de chauffage au fioul et la qualification des installateurs de systèmes alimentés par des sources renouvelables .

Enfin, le plan réaffirme la nécessité pour l'Italie de sortir du charbon en 2025, avec une accélération pour les centrales thermoélectriques qui relèvent des zones soumises à des procédures d'infraction, par leur fermeture ou leur transformation.

Germana Carillo

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