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Ragoût végétalien, burger de soja, charcuterie végétale. Débat houleux à Bruxelles car, de nouvelles lois françaises, établissent que les termes faisant traditionnellement référence aux produits animaux ne peuvent pas être utilisés pour les versions végétales. Mais l'Union végétarienne européenne et l'Association française des végétariens ne sont pas d'accord et dénoncent la France pour avoir violé les règles de l'Union européenne.

Comme nous le savons, le débat est aussi vieux que le monde. À partir de 2021, des expressions telles que le beurre de tofu ou le lait de soja ne peuvent plus être utilisées, car la Cour européenne a statué que les produits purement végétaux ne peuvent pas être commercialisés avec des noms tels que le lait, la crème, le beurre et le fromage, à utiliser uniquement pour les produits d'origine animale. Bref, on ne trouve pas de lait de soja en supermarché aujourd'hui, mais une boisson à base de soja. Mais il y a une chose: la même Cour souligne la distinction entre un seul ingrédient et une préparation, donc elle n'exclut pas l'utilisation de termes de préparations même si «viande sonnant».

Ensuite, on trouve les ragù vegan, les hamburgers de soja, les charcuteries végétales etc. En France, cependant, une loi nationale (LOI n ° 2020-699 du 10 juin 2020) a établi que seuls les produits carnés peuvent avoir des termes tels que «saucisse», «hamburger», «steak», etc. D'où l'intervention de l'Union Européenne des Végétariens et de l'Association Française des Végétariens qui, dans une note commune, ont promis une bataille à Bruxelles, protestant: "Comment devons-nous appeler notre nourriture?".

A ceux qui soutiennent que la loi française est juste, les végétaliens répondent qu'au contraire, il y a un plus grand risque de confondre le consommateur désormais habitué à ces termes.

"L'image du consommateur crédule incapable de discerner un produit à base de viande d'un produit végétal - même si clairement distingué du nom du produit - est au mieux, condescendante et au pire une insulte", écrivent les associations dans une déclaration commune.

Les preuves d'autres États membres de l'UE suggèrent le contraire: une étude menée par la Fédération des organisations de consommateurs allemandes (VZBV) a révélé que seulement 4% des clients allemands achetaient par inadvertance un produit végétarien au lieu d'un produit végétarien. viande ou vice versa.

"Ce nombre très faible illustre que l'étiquetage qui inclut des références à des dénominations de vente conventionnelles n'est pas perçu comme problématique par le
grand public", ajoutent-ils.

Cette semaine, la réponse de la Commission européenne arrivera concernant la plainte, présentée par l'Union végétarienne européenne, contre la loi française. «Changer le nom des produits représenterait un obstacle majeur aux échanges intracommunautaires en obligeant les opérateurs à changer leurs étiquettes pour répondre aux exigences du marché français», commentent-ils.

Source: Union végétarienne européenne

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