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Six réacteurs nucléaires transalpins exploités par les sociétés françaises EDF et Framatome ont des problèmes de fabrication dans certains de leurs composants. Les défauts concernent les soudures des générateurs de vapeur des centrales nucléaires réalisées par la filiale Framatome. À ce jour, cependant, aucune usine n'a été fermée car, selon Edf, le problème ne compromettrait pas le fonctionnement des usines.

Les enquêtes se poursuivent, mais les craintes demeurent. Tout a commencé lundi dernier lorsque EDF, le premier producteur français d'énergie, a annoncé des problèmes de fabrication de certains composants des réacteurs fournis par la filiale Framatone.

«En ce qui concerne les normes associées au processus de fabrication, l'écart est une hausse par rapport aux plages de température dans certaines zones pendant les opérations de fabrication, ce qui entraîne un traitement thermique de soulagement des contraintes sur certaines soudures du générateur de vapeur. Le problème concerne les composants en service ainsi que les nouveaux composants qui n'ont encore été installés sur aucun site », lit-on sur le site Internet de l'entreprise.

Les réacteurs concernés seraient au total six: les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire du Blayais, le réacteur 3 du Bugey, le réacteur 2 de Fessenheim, le réacteur 4 de Dampierre-en-Burly et le réacteur 2 de la centrale de Paluel. Les défauts de fabrication concernent également des composants non encore en service et destinés au futur réacteur EPR de Flamanville et au réacteur de Gravelines. Comme nous l'avons dit parmi ceux en opération, à ce jour, personne n'a été éteint.

«EDF - avec Framatome - mène des investigations approfondies pour identifier tous les composants et s'il y a d'autres réacteurs concernés, ainsi que pour vérifier leur aptitude au service», écrit-il à nouveau.

Plus précisément, les défauts seraient dans les soudures des générateurs de vapeur des centrales nucléaires qui ne seraient pas conformes à la conception initiale. Dans la pratique, il y aurait une différence entre le procédé de traitement thermorésistant pour le soudage mentionné dans le projet et celui mis en route par Framatone. Mais Edf rassure qu'il s'agirait d'une différence minimale qui ne remet pas en cause la fonctionnalité des centrales nucléaires. Il existe actuellement 143 centrales nucléaires en service en Europe. Chacun de ces éléments est potentiellement dangereux. Alors que les enquêtes se poursuivent, l'inquiétude demeure car cette scène rappelle tellement la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, dont nous continuons de payer les conséquences.

Et de penser que précisément ce type de réacteur EDf était le "super-sûr" que nous allions acheter à la France avant que le référendum nucléaire ne bloque tout.

Dominella Trunfio

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