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Le Sénat a approuvé la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 15 octobre pour la pandémie de coronavirus. Le Premier ministre Giuseppe Conte l'avait demandé. "L'extension est un choix incontournable et obligatoire. Le tableau reste préoccupant dans le monde et dans les pays proches de nous." Il faut être vigilant pour éviter de nouvelles infections », a-t-il expliqué hier en se référant à l'hémicycle. Clarifions donc ce que l'extension impliquera pour les citoyens.

En général, nous avons déjà parlé de ce qu'implique l'état d'urgence. Cet institut, qui a une durée de quatre-vingt-dix jours, qui peut être prorogée ou renouvelable, en règle générale, une seule fois - sous réserve d'une nouvelle résolution du Conseil des ministres - pour une période supplémentaire de soixante jours, permet au gouvernement de publier des décrets et un décret du Premier ministre en cas de nouveaux foyers, établir des zones rouges et limiter la liberté des citoyens lorsque cela est nécessaire. Voyons précisément ce qui va changer dans les secteurs chauds, à savoir le travail intelligent, l'école, les déplacements sur le territoire, les zones rouges.

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Publié par Giuseppe Conte le mercredi 29 juillet 2020

Le travail intelligent fait désormais partie de notre quotidien, l'arrêté du Premier ministre du 1er mars nous a permis d'adopter un travail agile sur tout le territoire national jusqu'au 31 juillet. Maintenant, la même situation demeure. Avec la nouvelle date limite du 15 octobre, il n'y a pas d'obligation, mais les salariés publics et privés, avec des modalités convenues avec les entreprises, pourront continuer à recourir au smart working jusqu'à la fin de l'urgence.

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«L'état d'urgence permet au commissaire Domenico Arcuri de prévoir des mesures extraordinaires pour l'école, comme l'achat de bureaux», explique Conte en classe.

La disposition permettra donc l'achat de masques, de gels, de compteurs, d'espaceurs en plexiglas, en sautant certaines étapes pour l'attribution de contrats suivant des itinéraires facilités. Le tout en vue de la rentrée scolaire prévue le 14 septembre.

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Avec l'état d'urgence, il est possible d'établir des «zones rouges» avec des interdictions strictes et des contrôles renforcés. Il permet également, pour des raisons de santé, de bloquer les vols à destination et en provenance d'États à risque ou de limiter l'entrée de certains pays. Nous vous rappelons qu'actuellement, toute personne venant de (ou ayant transité) de 16 pays ne peut pas entrer en Italie, alors qu'il existe une obligation de quarantaine pour toute personne arrivant de pays non Schengen.

Avec les décrets du Premier ministre, des mesures d'urgence sont promulguées sans passer par le Parlement, même si dans le texte de la majorité il est fait référence à des «règles à caractère primaire». Le Premier ministre est donc invité à éviter le Dpcm et à privilégier les décrets-lois, émis par le gouvernement et immédiatement applicables, même s'ils doivent ensuite être approuvés par le Parlement. L'obligation de porter des masques dans les lieux fermés et les espacements sera certainement étendue.

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