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Des sceaux décapités au Finisterre et pendant que les gendarmes de Concarneau enquêtent sur ce qui s'est passé, l'ONG Sea Sheperd offre une récompense de 10 mille euros à quiconque fournira des informations utiles pour identifier les coupables.

Deux phoques sans tête ont été retrouvés par des passants à Concarneau et Trégunc (Finistère) en Bretagne, France. Les épisodes remontent à mi-février et mi-mars, mais les gendarmes enquêtent toujours sur l'acte très grave impliquant des animaux d'espèces protégées, d'autant plus que ce n'est pas la première fois que de telles scènes barbares se produisent.

«Les sceaux ont été volontairement décapités à l'aide d'un objet pointu», explique Gautier Paris, le directeur de l'enquête.

La gendarmerie maritime de Concarneau explique comment les choses se sont déroulées.

«La tête était dans l'eau, dans un état de putréfaction avancée», explique le directeur, rapportant que le corps décapité a été retrouvé par un homme marchant dans la baie de Cabellou. Même dynamique pour le deuxième sceau, dont le corps a été retrouvé par un autre passant.

Et encore une fois, des épisodes similaires s'étaient produits en 2021. À l'époque, on supposait que les phoques s'étaient emmêlés dans les filets et que leur tête avait été coupée pour ne pas endommager les filets eux-mêmes.

Nous vous rappelons que l'abattage d'espèces animales protégées est un crime et que la peine minimale est une amende de 3 750 euros. Pour cette raison, tant la gendarmerie française que l'ONG Sea Sheperd qui s'occupe de la protection de la faune marine, mettent tout en œuvre pour donner un nom et un prénom aux coupables.

L'ONG lance même un appel sur Twitter, promettant 10 000 € à quiconque donne des informations utiles.

Sea Shepherd propose 10 000 euros de compensation pour toutes les informations ici permettant aux gendarmes vérifiés le (s) le (s) coupable (s)… https://t.co/YAx1iLi9dF

- Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) 25 avril 2021

Malheureusement ce n'est pas la première fois que nous documentons des épisodes de maltraitance contre nos amis les animaux, si l'un de nos lecteurs en Bretagne a connaissance d'informations utiles, il peut appeler la gendarmerie au 02 98 50 77 35 ou envoyer un e-mail à la suivante adresse: (email protégé)

Dominella Trunfio

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