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Il promet de sauver les quartiers de Tamburi et de Tarente de la propagation de la poussière transportée par les anciennes aciéries d'Ilva dans les airs. Ainsi apparaît la couverture des parcs miniers, un travail gigantesque qui promet d'éliminer les poussières mais qui laisse encore quelques doutes sur la sécurité effective et la remise en état du territoire.

Un énorme chapeau qui en plus de changer la ligne d'horizon de Tarente devrait éviter la dispersion de poussière, trop souvent accusée de tuer des enfants et des adultes, coupables uniquement de vivre à Tarente.

Comme l' avait déjà souligné le maxi-examen environnemental ordonné par la juge d'instruction Patrizia Todisco, chaque année environ 700 tonnes de poussières de fer et de charbon sont soulevées des parcs miniers. Arpa Puglia elle-même a fait savoir que la seule solution possible au problème était la couverture.

Ces derniers jours, la nouvelle propriété, ArcelorMittal, a annoncé que la troisième arche du parc minéral avait été soulevée 10 jours à l'avance.

«Un ouvrage qui - une fois les travaux achevés - aura un rôle déterminant pour limiter la dispersion des poussières vers la ville, notamment dans le quartier de Tamburi. Les minéraux présents dans les parcs primaires seront en effet mis à l'abri d'ici la fin de 2021, près de 19 mois avant l'échéance fixée par le décret du Premier ministre de septembre 2021. D'ici mai 2020, la couverture des fossiles sera terminée: et dans ce cas également, nous serons en avance sur l'échéance fixée par le même décret ».

D'ici le 30 avril, 50% de la structure supérieure du toit sera achevée, où, selon ArcelorMittal, tout le matériel présent dans le parc minéral se retrouvera.

À quoi ressemblera la couverture

Les structures auront deux, 700 mètres de long et 254 mètres de large avec une hauteur comprise entre 67 et 77 mètres. Au total, ils devraient couvrir près de 200 000 mètres carrés de surface. Pour le réaliser, il faut 60 000 tonnes d'acier, 200 000 mètres cubes de béton, 10 000 tonnes de ferraillage, 24 000 mètres de pieux de fondation.

Les inquiétudes de la population n'ont cependant pas été dissipées. La crainte est qu'il ne s'agisse pas d'un «hangar» pour éliminer les poisons de la ville , déjà battus, sans compter qu'il aurait été tout aussi important de procéder d'abord à la remise en état des terres en contrebas.

Selon les données de l'ARPA, la situation ne semble pas s'être améliorée. Les données des unités de contrôle de l'Arpa Puglia, comparant les deux mois janvier-février 2021 à la même période de 2021, ont révélé qu'il y avait même une augmentation des émissions, notamment d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (Ipa) qui ont a subi une poussée de 195%. La concentration de benzène a également augmenté de 160% et celle de sulfure d'hydrogène a plus que doublé.

Sera-ce vraiment une couverture pour réduire la masse de poisons dispersés dans l'air?

Francesca Mancuso

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