Record des émissions polluantes dues aux incendies qui ont frappé le cercle polaire arctique. Ils auraient augmenté de 35% par rapport à 2021. Des chiffres vraiment inquiétants proviennent de scientifiques du Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS) du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).
Selon les dernières analyses menées en Europe, les incendies dans le cercle polaire arctique ont été à l'origine du dépassement du record d'émissions de CO2 par rapport à l'année dernière. Les chercheurs sont responsables de la surveillance quotidienne des incendies à l'échelle mondiale grâce à des observations par satellite, en vérifiant également les émissions. Cela donne au CAMS la possibilité de se faire une image à long terme de l'activité des incendies.
De cette manière, les scientifiques ont estimé que les émissions de CO2 du cercle polaire arctique ont augmenté de plus d'un tiers cette année par rapport à 2021. Du 1er janvier au 31 août 2020, les estimations pour la région étaient de 244 mégatonnes, contre 181 en 2021.
© Service de surveillance de l'atmosphère Copernicus, ECMWF.
L'augmentation la plus significative des incendies a été observée dans la République de Sakha, en Yakoutie. Ici, des millions d'hectares de champs et de bois se sont retrouvés en fumée. Outre les dommages liés à leur destruction, cela s'est traduit par un pic des émissions de CO2 qui sont passées de 208 mégatonnes en 2021 à 395 mégatonnes en 2020.
Bien que les causes restent incertaines et difficiles à identifier, certaines d'entre elles au début de la saison auraient été causées par des `` feux de zombies '' qui auraient pu être actifs sous terre pendant les mois d'hiver.
Selon les données de Copernicus, le pic des émissions causé par les incendies dans l'Arctique s'est produit en juillet et début août .
Les incendies dans l'Arctique ne s'arrêtent pas, la situation s'aggrave toutes les heures (avec des conséquences dévastatrices pour nous tous)
Cependant, si l'on considère toute la période estivale, entre juin et août, les incendies dans le district fédéral de la Russie orientale ont émis environ 540 mégatonnes de CO2, ce qui dépasse le pic précédent des émissions totales.
© Service de surveillance de l'atmosphère Copernicus, ECMWF.
Pas seulement en Asie. Une grande région du sud-ouest des États-Unis d'Amérique connaît également de nombreux incendies dus à la canicule. De gros nuages de fumée ont même atteint les Grands Lacs en direction de l'Atlantique Nord.
L'État avec le plus grand nombre d'épidémies est la Californie, qui a les deuxième et troisième pires incendies de l'histoire du pays.
La Californie brûle au milieu de la pandémie (et il n'y a même pas de pompiers pour éteindre les incendies)
«Les incendies dans l'Arctique brûlent depuis la mi-juin et ont déjà dépassé en intensité et, par conséquent en émissions de CO2, ceux de 2021. Grâce aux données fournies par notre service parallèle à l'ECMWF, Copernicus Climate Change Service (C3S), nous savons que les conditions météorologiques chaudes et sèches étaient à nouveau présentes cet été. Notre surveillance est essentielle pour comprendre l'impact sur l'atmosphère, en termes de pollution atmosphérique, exercé par l'ampleur et l'intensité de ces incendies. Cela permet également de diffuser des informations utiles aux scientifiques, aux politiciens et à tous les organismes concernés à travers le monde », a déclaré Mark Parrington, scientifique principal et expert en matière d'incendie au CAMS.
Sources de référence: Copernic,
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