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Les animaux sauvages qui ont envahi les rues sont désormais un lointain souvenir. Le verrouillage dû à la pandémie de coronavirus avait eu des effets bénéfiques sur l'environnement. Mais maintenant, une nouvelle étude montre que les niveaux d'oxyde nitrique sont déjà en hausse, annulant ainsi les excellents résultats et revenant comme avant, comme si de rien n'était.

Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA) a analysé la présence de dioxyde d'azote dans l'air de 12 grandes villes. Parmi eux se trouvent également Rome, Londres, Paris et New Delhi. Dans l'étude, les chercheurs ont développé un modèle prenant en compte les vents et les pluies, mais aussi d'autres conditions atmosphériques qui affectent grandement la quantité de gaz polluants dans l'air.

Ce qui a émergé est inquiétant. Dix jours après le début du verrouillage, le niveau de dioxyde d'azote avait chuté de 27% par rapport à la moyenne pour la même période entre 2021 et 2021. Après le mois d'avril, cependant, il a recommencé à augmenter et en août, il a presque atteint le même niveau qu'en février.

Histoire majeure de @TheEconomist avec nos données: La baisse de la #pollution lors des verrouillages # COVID19 a évité 15000 décès dans 12 des plus grandes villes du monde. Maintenant, la pollution rebondit alors même que les nouvelles infections restent plus élevées que jamais, dans un double coup dur pour la santé respiratoire.

- Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (@CREACleanAir) 3 septembre 2020

«Les gens reviennent de vacances, les économies démarrent et la pollution de l'air revient à des niveaux d'avant la pandémie», écrit The Economist rapportant la recherche.

Et c'est vrai, avec le retour au quotidien, le trafic est déjà au même niveau, selon les données d'une entreprise qui s'occupe de la technologie de géolocalisation. Comme nous l'avons dit, entre février et mars, la quantité de dioxyde d'azote présente dans le nord de l'Italie a diminué de 10%. Et la même chose s'était produite dans le reste du monde. A Jalandhar, par exemple, l'Himalaya pouvait être vu à 160 kilomètres au printemps. Un panorama qui n'est désormais plus visible.

En Inde, le ciel devient bleu: l'Himalaya visible à 200 km pour la première fois en 30 ans

Source: The Economist

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