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«Alors que dans le reste du monde on parle de COVID19, dans la guerre syrienne, des filles de neuf ans sont violées chaque jour et forcées à l'esclavage sexuel. Les enfants sont continuellement torturés, contraints de suivre une formation militaire et utilisés pour tuer pendant la guerre. De nombreux enfants sont abattus par des tireurs d'élite et utilisés comme «appât» pour une guerre qui n'est pas la leur ».

Lever le voile du silence est un post devenu viral du cinéaste Sebastiano Nino Fezza, publié sur sa page Facebook.

En effet, après près de neuf ans, les enfants syriens continuent de faire face à des niveaux de souffrance et de douleur sans précédent. C'est ce qui ressort du dernier rapport des inspecteurs de l'ONU sur le conflit syrien.

NINO Fezza cinereporter / Facebook

Au cours des neuf dernières années, des millions d'enfants ont grandi dans une zone de guerre. Le dimanche 15 mars a marqué les neuf ans depuis le début de la guerre en Syrie. Alors que nous entrons dans la dixième année de conflit, les enfants continuent de payer le prix final d'une guerre créée par des adultes. Rien qu'en 2021, plus de 900 enfants ont été tués et des centaines mutilés. Ce ne sont que les morts qui ont été vérifiés. Le vrai nombre est beaucoup plus élevé.

Beaucoup ont vu leurs parents, frères et sœurs ou camarades de classe se faire tuer sous leurs yeux. Cette guerre est quelque chose qu'aucun enfant ne devrait vivre, mais des millions de personnes le font. Ils ont perdu leur enfance et, pour beaucoup d'entre eux, l'avenir est déjà gravement compromis.

«J'ai passé 30 ans de ma vie dans le sud du monde à raconter le drame des guerres, en particulier celui oublié. J'ai toujours consacré mon attention à ce que j'appelle "la guerre des derniers", ces enfants qui n'ont jamais choisi de vivre dans un pays déchiré par la guerre, ces enfants qui ont perdu leur enfance, ces enfants qui n'ont pas d'avenir " , explique le journaliste sur son blog.

Personne ne parle de tout cela, personne ne fait rien pour eux, comme si le problème n'existait pas.

Pourtant, ces enfants sont là. Rendons-les visibles.

Source: Nino Fezza Facebook, blog, HCDH

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